CAUSSE LOISIRS CULTURE

Une fois l'an, début juillet, Martel se pare de mille couleurs mexicaines, latino-américaines également. Cela se retrouve dans les photos de Daniel Roblin, autant que dans les toiles du peintre mexicain Ignacio Gonzalez. C'est en fanfare que s'ouvre ce festival avec les Aiglons martelais. En soirée, la musique latine déploie des rythmes endiablés avec le groupe Mexican. Le lendemain, plusieurs stands proposent différents produits d'artisanat latino-américains ; les divers ateliers, toujours ludiques, font notamment le bonheur des enfants : jeux, décoration d'arbres de vie, confection d'ojos de Dios (yeux de Dieu) ou de piñatas. Ces mêmes piñatas, qui sont ensuite appelées à être détruites afin d'en récupérer le secret butin. En cette fin d'après-midi, il est temps de bouger à l'ombre de la halle : Carla initie les visiteurs aux savants déhanchés des danses latines, avant d'exprimer le charme de la danse folklorique mexicaine. Ali muscle la séance de zumba, danse d'énergie ; elle remonte ensuite les siècles, revêt l'identité de Yolotl Cuahutli, avec force plumes : le public est captivé par ses évolutions rituelles aztèques. La nuit est désormais bien établie, dansez encore, Trio Valdes vous apporte des notes de chaleur ; le relais est pris jusqu'aux premières heures du dimanche par DJ Tacyo et ses platines. Le Mexique est le ravissement des couleurs, Martelais ou visiteur d'un jour, le bonheur se lit dans vos yeux.